La pratique de gestion requiert un savoir (formation académique), un savoir-faire (expérience, compétences, habiletés) et un savoir-être (valeurs, attitudes adéquates) propices à un bon Leadership, garant de mobilisation et d’engagement avec pour finalité une performance saine et durable.
Depuis quelques décennies, la pratique de gestion et de Leadership a mis l’emphase sur les habiletés de communication (ensemble de compétences) et de qualités d’être ; facteurs clés de mobilisation et d’engagement favorable des membres d’une équipe, d’un département ou de l’entreprise.
L’intégration comme nouveau standard de référence du Quotient Émotionnel – d’après les apports de Daniel Goleman dans son livre à succès « L’intelligence émotionnelle au travail » de 1998 – en est un exemple concret dans le monde de l’entreprise.
Tout aussi récemment, en termes de communication , plusieurs approches et méthodes efficaces ont vu le jour : la Communication Consciente (CNV), la Programmation Neuro Linguistique (PNL), la Process Communication (PCM),…
L’une des plus importantes découvertes a été de considérer la communication, de fait générée par au moins deux personnes, comme systémique et non plus juste bidirectionnelle avec un émetteur – par exemple le gestionnaire – et un récepteur – le collaborateur.
De ce constat les personnes parties prenantes dans une communication sont alors considérées comme des éléments complexes d’un système plus vaste, telle que leur interrelation, avec des échanges simultanés sur un mode analogique (non verbal, attitudes, expressions, émotions) et numérique (verbal; mots, phrases, syntaxe).
L’École de Palo Alto a émis l’un des plus importants postulats, encore d’actualité :
« On ne peut pas ne pas communiquer. »
(verbalement ou par notre attitude)
En termes de Leadership et pratiques de gestion – comités de directions, de pilotage, rencontres d’équipes, revue de performance annuelle, mentoring, coaching – cela implique qu’à chaque instant, même de silence, nous communiquons avec no(tre)s interlocuteur(s).
Notre communication qui est à plus de 80% non verbale – 7% seulement l’est par les mots que nous employons – agit autant sur nous qu’avec les personnes impliquées. Et les effets, plus ou moins perçus ou ressentis de tous ces stimulus non verbaux – regard, expression, timbre de voix, silence, mimiques et ressenti – vont générer en nous une forme d’attitude qui va impacter notre manière de communiquer plus ou moins correctement et adéquatement avec no(tre)s interlocuteur(s).
Prenons l’exemple d’un gestionnaire, coaché pour développer un aspect de son leadership.
Lors d’une revue de performance annuelle avec l’un des membres de son équipe – qui par le passé a du être recadré dans sa conduite et ses attitudes – quand le membre de l’équipe s’est mis à contester, voire renier certains faits (qui affectent sa notation annuelle, avec un impact négatif son bonus de paye en fin d’année), cela complique l’attitude du gestionnaire ; son habileté à bien communiquer et à rester en maîtrise du bon déroulement de la rencontre.
L’impact de cette communication systémique
est appelé Résonance.
Le gestionnaire/leader va entrer en résonance avec les personnes avec qui il communique, ainsi que celles-ci avec lui.
Cette dynamique s’instaure dès les premières minutes de chaque rencontre et peut avoir des effets porteurs (considérés par chaque partie comme de « bonnes rencontres ») ou plus souvent perturbants, voire très limitants ; rencontres qualifiées cette fois de « mauvaises », « ratées » ou d’avoir manqué un « je ne sais quoi » qui ne donne pas satisfaction.
Cet aspect de la Résonance est à considérer grandement en pratique de gestion et de Leadership conscient, car elle influence directement nos perceptions, notre attitude et notre manière de communiquer – tant verbale que non verbale.
Et en tant que Leader, gestionnaire, chef d’un département, dirigeant d’entreprise ou d’une division, la communication reste à ce jour un vecteur de mobilisation et d’engagement essentiel et incontournable.
Pour en savoir davantage sur cette notion de résonance et ses applications concrètes ; à savoir les formes qu’elle peut prendre en rencontres professionnelles (Limitante, Amicale, Technique ou Efficace), avec des outils concrets pour bien la gérer, un livre est enfin sorti pour en présenter un cadre de référence.
Il s’agit du tout premier livre sur ce sujet, appliqué aux pratiques de coaching et de communication professionnelle.
Il inclut des outils et des stratégies pour identifier, nommer et gérer la Résonance vers sa forme la plus efficace à des fins de communication d’impact, avec bienveillance et intégrité.
Cet ouvrage met enfin la lumière sur cet aspect fondamental de la communication, qui trop souvent n’était pas pris en considération ou perçu comme trouble, obscur, voire inquiétant car sans repères clairs et conventionnels pour l’aborder.
À l’heure où j’écris cet article, la version papier est seulement disponible au Québec et elle le sera en Février 2020 en France et en Europe.
Heureusement, la version numérique est accessible dès maintenant dans toutes les grandes librairies en ligne.
Maintenant qu’un cadre conventionnel pertinent a été développé pour faciliter la compréhension et la gestion de cette dynamique présente lors de toute rencontre professionnelle, de plus en plus d’organisations et de fédérations de coaching diffusent sa communication, tels la SICPNL (la première à l’avoir fait) et l’EMCC auprès de ses coachs professionnels affiliés, pour en faire bénéficier les professionnels assumant un rôle de Leadership avec des pratiques de coaching.
Pour en savoir davantage sur la résonance, testez vos connaissances via ce MiniQuizz offert en ligne et validez vos réponses en quelques instants.
Pour passer à un autre niveau d’excellence dans votre pratique de gestion et de leadership, avec plus d’efficacité reconnue par vos collaborateurs et vos équipes, faites de la résonance votre alliée, au lieu de prendre le risque de la subir à répétition et d’impacter négativement votre Leadership et votre performance tant individuelle que d’équipe.