Puissance d'être

En chacun de nous vibre une puissance insoupçonnée qui ne demande qu’à se manifester !

Cette puissance, nous l’exprimons en partie à travers nos actions. Mais ce n’est qu’un éclat infime de tout ce dont nous sommes capables de réaliser.

Dans bien des situations, c’est justement cela qui nous fait ressentir une forme de déception, de frustration, de décalage ou un sentiment de non cohérence dans nos attitudes. Ce décalage est intuitivement ressenti par l’aspiration profonde – ce courant de vie qui nous pousse et nous porte – de nous réaliser pleinement, de laisser s’exprimer totalement cette puissance que nous avons vraiment envie de vivre et de partager. Cependant nos conditionnements et nos habitudes bien ancrées retiennent souvent sa pleine expression.

 

Reconnaître sa puissance créatrice 

Encore faut-il reconnaître sa puissance créatrice ; cette faculté inouïe que nous avons tous et toutes de créer, d’imaginer et même de s’adapter à de nouvelles situations. En effet, qu’est-ce qui nous permet de rêver en couleurs, de concevoir des projets, d’élaborer de nouvelles recettes, d’imaginer des histoires ? C’est bien notre puissance créatrice, en lien direct avec cette puissance infinie qui anime toute chose ; que ce soient nos pensées, notre cœur, notre rythme respiratoire, les fluctuations du soleil, l’équilibre dynamique du système solaire et de l’univers dans son ensemble.

Ce qui anime le soleil et l’univers,
anime tout autant notre cœur et nos pensées.

 

Reconnaître sa vulnérabilité

Cela peut paraître paradoxal, mais pour accéder à un état de pleine puissance, il est tout aussi important de reconnaître sa vulnérabilité.  Mais sa vulnérabilité de quoi en fait ?

Il s’agit de reconnaître qu’à un endroit, en soi, à cet endroit même qui anime notre cœur, il y a là un mystère qui nous habite. Un inconnu souvent expliqué par des hypothèses scientifiques très convenables socialement ou une idéologie voire un concept religieux tel que le divin. Cependant, ce qui anime fondamentalement notre cœur et toute chose dans l’univers reste à ce jour TOTALEMENT inconnu. Même si l’Homme a fait des progrès scientifiques incroyables dont nous bénéficions des bienfaits technologiques dans bien des domaines (santé, communication, transport,…), ce qui anime la-dite matière et notre cœur reste inconnu.

Cet inconnu, l’Homme l’a oublié, consciemment ou non. Il a surtout pallié à son mystère par le contrôle de son environnement. De ses réalisations et prouesses technologiques, il se sent à présent tout puissant, tant qu’un événement inattendu – et il y en a régulièrement – ne vienne déranger son sentiment de contrôle absolu. Et dans ces situations imprévues surgissent alors toutes les manifestation, propres à chaque personne, de la peur et de l’insécurité. Et quelque soit notre niveau de confort et contrôle, cela arrive encore car il est essentiel de reconnaître et d’intégrer à part entière ce mystère de la vie.

Par l’accueil, l’acceptation entière de ce mystère nous voilà à accepter notre fragilité, l’inconnu, ce « Je ne sais pas. » fondamental.

 

Accéder à sa pleine puissance d’être

Par cette reconnaissance et acception de « Je ne sais pas », nous nous ouvrons à un espace vaste de potentialités infinies. Nos conditionnements, même les plus ancrés – croyances, certitudes, convictions – peuvent alors être transformés, si non nécessaires à notre plein épanouissement.

De plus, la racine de la peur psychologique est mise à nu et ses prises se dissolvent bien plus rapidement quand ses effets sont ressentis. De cette réalisation découle notre pleine puissance d’intention, notre plein pouvoir de décision, notre force de création et d’actions pour nous permettre de vivre, avec tous les aléas et l’inconnu omniprésents, une vie à notre mesure !

Dans toutes les traditions ancestrales, chamaniques, philosophiques ou de développement personnel, cette étape de reconnaissance et d’intégration de « Je ne sais pas » est essentielle à un accomplissement personnel d’éveil. Comme toute transformation, cela demande de la pratique et l’une d’elle, principale, est de se rappeler autant que possible – voire constamment – « Je ne sais pas ».

Cela permet de vivre pleinement notre fragilité et d’en tirer toute la puissance et les bienfaits dont nous sommes capables.

Au-delà de la notion de bien et mal, il y a un champ.
C’est là que je te retrouverai.
Rûmi.